Cinque tre

Non mais elle es-tu bonne la toune Cinque tre interprétée par Elle qui n'arrête pas de passer à TVA ?

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Un autre cours prénatal, ça vas-tu finir un jour ?

Eh oui, encore une histoire de cours prénatal. Cette semaine c'était les façons de soulager la douleur de la maman pendant l'accouchement. Évidemment, on a tous en tête l'épidurale qui est la méthode par excellence pour réduire au maximum la douleur ressentie dues aux contractions. Il existe par contre d'autres méthodes souvent moins connues et aussi des méthodes naturelles. Dans les autres méthodes, j'ai retenu celle des petites piqûres dans le dos (4 injections) d'un liquide qui viendrait en quelque sorte barrer la route à l'influx nerveux qui fait ressentir la douleur. L'infirmière nous a par contre dit que ces piqûres sont elles aussi douloureuses, et que bien souvent les femmes finissaient par demander l'épidurale. Dans les méthodes naturelles, il ne faut pas se leurrer, rien n'est aussi efficace que l'épidurale, on ne veut ici que contrôler la douleur et non la faire disparaître. Donc la maman peut prendre un bain, s'amuser avec un gros ballon, se faire masser et utiliser les techniques de respiration. On nous a aussi diffusé un vidéo nous montrant un peu ces techniques. Nous avons aussi vu différentes façons d'accoucher, et nous avons plus particulièrement parlé de la césarienne. C'est drôle comment on ne pense pas à ça, jamais ou presque il n'était venu en tête à Nathalie qu'elle pouvait accoucher par césarienne, et pourtant c'est chose courante : 25% des naissances au Québec seraient par césarienne. Donc une chance sur 4 que ça soit le cas. On nous a aussi montré un vidéo d'une césarienne, mais censuré pour les petits coeurs sensibles dans le cours. Moi j'aurais bien aimé tout voir, je ne suis pas du genre dédaigneux, surtout que j'ai déjà vu des affaires bien pire que ça sur Internet. En tout cas, j'ai bien hâte (et peur à la fois) de voir ce qui va se passer le jour de l'accouchement.

Deuxième cours prénatal

Cette semaine avait lieu le deuxième cours prénatal. J'ai appris pas mal plus de chose qu'au premier, mais c'était looooooooong. L'infirmière qui nous donne le cours répète et répète sans cesse la même chose, c'est vrai que dans le cours il n'y a pas que des gens super intelligents comme moi :-P En gros, je retiens que :

1. si Nathalie perd ses eaux, il faut se pitcher à l'hôpital, c'est certain qu'elle accouche dans les 24h.
2. il faut savoir différencier le "vrai travail" du faux, c'est à dire, les vraies contractions des fausses, car au cours de la grossesse la future maman aura des contractions de temps à autre. Donc les vraies contractions sont très régulières : aux 5 minutes exactement, et vont en s'intensifiant.
3. la toxémie c'est une réaction entre la maman et le foetus qui fait en sorte que le foie et les reins de la maman se mettent à mal fonctionner. Des maux de tête, les doigts qui enflent, l'absence de protéines dans l'urine en sont des symptômes. Le seul remède ou presque c'est l'accouchement, assez mauvais quand t'es juste à 28 semaines.
4. s'il y a des pertes sanguines, il faut aussi aller à l'hôpital pour en vérifier l'origine, est-ce le placenta qui s'est déplacé et qui se trouve à bloquer la sortie au bébé ?

Le cours s'est terminé avec un vidéo de 3 femmes qui accouchent. Je dois dire que c'était la partie la plus intéressante du cours, on voit vraiment ce qui se passe, sans censure. J'ai trouvé ça vraiment bien de voir sortir une petit tête chevelue.

Premier cours prénatal

Mercredi dernier c'était le premier cours prénatal. Stéphane Hétu m'avait averti que ça allait être plutôt ennuyant, que lui ça ne lui tentait pas tellement, mais que sa femme tenait vraiment à ce qu'ils suivent ce genre de cours. Je crois que c'était un peu la même chose de mon côté, Nathalie est déjà pas mal au courant de tout, et peut-être que ça n'aurait pas été nécessaire parce qu'elle aurait presque pu faire le cours elle même. Donc mercredi soir, 19h00, j'arrive au CLSC Lamater seul (eh oui, Nathalie avait un examen), la dame m'accueil en me disant "Ah oui c'est vous le papa tout seul". Eh oui c'est moi ! Je me sens un peu poche, tous les couples sont là avec leur grosse bédaine et moi je vais m'asseoir tout seul dans la chaise berçante. Pour commencer, une madame nous fait son speech sur le carrefour familial des moulins et ensuite les hommes sont séparés des femmes, nous allons dans une autre pièce pour le premier cours au complet. Rendu là, Guy, un papa de 4 enfants, nous entretiens sur ce que c'est d'être père, les craintes que nous avons face à cette nouvelle responsabilité, face à l'accouchement. Ça été quand même un peu intéressant, de voir la vision des autres futurs papa également. Personnellement, ce qui me fait peur, ce n'est pas l'accouchement, quoique je risque d'avoir un certain moment d'angoisse parce qu'on veut tous avoir un beau bébé en santé, mais sinon, le processus ne m'effraie pas trop. Ce qui me fait le plus peur, c'est la fatigue. J'ai peur de ne pas arriver à rejoindre le 2 bouts, de manquer de temps, de ne plus être capable de rien faire car je serai trop fatigué. Je dis ça, car je suis en partant quelqu'un qui manque un peu d'énergie par moment. Je suis du genre à faire des sieste l'après-midi pour mieux être en forme le soir quand j'ai un souper ou quelque chose d'autre d'organisé. Or, avec un enfant c'est sûr que je dors moins, donc plus de fatigue accumulée. En tout cas, semble-t-il qu'on se trouve d'autres ressources rendu là, j'ai hâte de voir ça. Il a été question de l'accouchement, de qui devait être présent, le rôle du père lors de l'accouchement. Ça fait l'objet d'une discussion avec Nathalie, car elle voulait que sa mère soit présente lors de l'accouchement. Personnellement, je n'ai rien contre sa présence, j'aime ma belle-mère, mais il y a certaines règles non-écrites à respecter (que je vais par contre écrire ici) :

1. Le papa, et seul le papa devra couper de cordon
2. Le papa et la maman seront les 2 premières personnes (après le médecin) à prendre Émile dans leurs bras
3. Le papa s'occupera de supporter la maman pendant l'accouchement (lui tenir la main, l'encourager, la réconforter), et la belle-maman au besoin

Je crois que ça résume en gros les 3 règles d'or à respecter. Alors voilà, peut-être plus de nouvelles après le prochain cours.

Pour ceux qui ne les auraient pas vues, voici quelques-unes des photos de l'échographie 3D prises chez Procréa lundi dernier.

Rendre service

Cette semaine je devais remettre 70$ à Stéphane Hétu, un employé de la compagnie de mon père, pour l'inscription à la balle molle cet été. Je devais donner l'argent comptant parce que déposer 20 chèques dans un compte ça l'air que ça occasionne des frais. Tout ça pour dire que je me rends au guichet automatique de mon institution financière (sans les nommer, je n'ai pas besoin de faire de publicité pour eux) pour retirer de l'argent. Moi qui peste habituellement à cause que ces foutues machines me remettent des billets de 50$ dès que je retire plus de 100$, ce que j'ai habitude de faire pour sauver les déplacements, j'étais plutôt heureux cette fois de pouvoir retirer 70$ pile. Et bien non, pas cette fois, ils doivent avoir changé quelque chose parce la machine ne voulait me donner que des 20$. Je parts donc avec un 20$ pour le changer contre deux 10$ au commerce le plus proche (faut pas compter sur la banque, elle est déjà fermée depuis 2h rendu 17h). "Désolé monsieur je peux pas ouvrir ma caisse sans transaction". Même chose au commerce suivant, mais il me recommande d'aller à la pharmacie. À la pharmacie, même son de cloche. Non mais merde, y'a pus personne pour rendre service sur cette foutue planète ! Comme si un magasin de balayeuse ou de valises/sacs se faisait souvent faire un hold-up, non mais... En tout cas, j'ai dû acheter des piles Duracell pour pouvoir avoir de la monnaie, et un air de caissier qui se dit : "coudonc, essaie-t-il de me passer un faux billet lui-là ?"